Le mariage industriel et fleuri de Najma et Guyaume à Montréal
Aujourd’hui, nous traversons l’Atlantique pour aller à la découverte d’un mariage dans une contrée francophone que j’adore : le Québec ! Et plus particulièrement à Montréal où les buildings côtoient les arbres centenaires du Canada. Najma et Guyaume, qui y vivent depuis plusieurs années, ont décidé de s’y marier dans une ambiance industrielle mais aussi végétale. Briques, street art et tradition marocaine se retrouvent dans ce mariage aux 1000 couleurs immortalisés par les lumineux clichés de Camille Marciano.
Racontez-nous votre histoire…
Nous nous sommes rencontrés 7 ans avant notre mariage. Une amie commune avait projeté de faire de nous un couple et nous a présentés un beau jour d’été, au Piknic Électronik. Guyaume étant de nature timide, a cumulé 2 mots de conversation dans la journée : « Bonjour » et « Au revoir ». Malgré cette première rencontre très peu convaincante, nous nous sommes ajoutés sur Facebook et avons finalement entamé une longue conversation. Depuis, nous ne nous sommes pas lâchés une seconde! Nous avons réalisé nos études ensemble, acheté notre première maison et avons parcouru une partie du monde en sac à dos ensemble. Nous pensons sincèrement être des âmes sœurs et le duo parfait : une de nature plus spontanée et intense puis l’autre plus calme et réfléchi.
Comment s’est passée la demande en mariage ?
Pour être très honnête, il y a eu 2 demandes en mariage, haha ! Une qui n’a pas fonctionné comme prévu, et une autre pour rattraper l’autre. Guyaume a fait sa première tentative de demande en mariage peu préparée, sous le trac, et n’a pas pu formuler les mots, en offrant un jonc à Najma en cadeau. Sous une confusion des plus totales, Najma n’était même pas certaine que c’était une demande en mariage !? Suite à une discussion, elle a compris que c’étaient les intentions de Guyaume et nous avons commencé à planifier notre mariage. Quelques mois plus tard, en plein préparatif, Guyaume surprend Najma à la St-Valentin avec une seconde demande en mariage ! Cette fois-ci, une bague de fiançailles se trouvait dans une boîte de macarons, le dessert préféré de Najma, et la demande officielle a été formulée.
Quelles ont été vos inspirations pour votre mariage ?
Il est difficile de mettre un terme pour nommer le style du mariage, parce qu’il y a eu de nombreuses influences! Ce fut un amalgame de plusieurs choses qui nous représentent. Tout d’abord, nous habitons Montréal depuis plusieurs années et aimons d’amour la ville ! Ainsi, le choix de faire notre mariage en ville se fit naturellement. La salle du SoupeSoup, en plein cœur du Vieux Montréal, avec son look industriel et ses grandes vitrines très éclairées, a su nous charmer. Guyaume étant un architecte qui a également étudié le design, a particulièrement été séduit par l’architecture et l’ambiance du lieu. La décoration a été un mélange d’éléments urbains et contemporains, telle que l’arche minimaliste, mais aussi d’autres éléments vintages, comme des vieux cadres et valises rétro. La mère de Najma est une collectionneuse d’objets vintage depuis plusieurs années et a aidé à incorporer plusieurs éléments à la décoration. Les origines marocaines de Najma ont également été soulignées dans l’ambiance du mariage. Nous avons incorporés des éléments de la culture marocaine, tels que les tatouages au henné lors du cocktail, le service de thé et de pâtisseries marocaines à la fin du service, ainsi qu’un groupe de musique folklorique marocaine en fin de soirée. Finalement, nous avons tenu à mettre beaucoup de fleurs et de verdure un peu partout… parce que… qui n’aime pas cela?
Avez-vous une anecdote de vos préparatifs à partager ?
Le fameux nœud papillon acheté à New York dans le quartier branché de Greenpoint à Brooklyn ! Acheté à un prix de fou quelques mois plus tôt, le nœud était resté vierge pour le mariage, n’avait jamais été sorti de sa boîte. Le jour J, Guyaume le sort et s’aperçoit que pour y passer la tête, il doit défaire le nœud. Autre option : le couper… hors de question!!! Il le défait donc, mais n’arrive pas à le refaire. S’en suit 90 minutes de visionnage de vidéos sur Youtube avec son père, frère et son témoin sur « comment faire un nœud papillon ». Suite à l’échec de l’apprentissage, et parce qu’il était dorénavant en retard pour son propre mariage, Guyaume décide de se rendre dans une boutique de costume pour que quelqu’un lui fasse le nœud. Horreur… 7 boutiques… personne ne sait faire un nœud papillon, même pas dans une boutique spécialisée en la matière. Au dernier moment, il trouve un sauveur dans la 7ème boutique!! Il arrive de justesse pour la première rencontre des mariés !
Quel a été, pour l’un et pour l’autre, le moment le plus riche en émotion de cette journée ?
Nous avons vécu deux moments forts… la lecture de nos vœux et surtout ceux de Guyaume, qui ont laissé tout le monde surpris et très émotifs. Ensuite, notre première danse, qui avait été apprise la veille du mariage (haha). C’était une catastrophe, nous ne la connaissions vraiment pas!! Ainsi, le soir précédent le mariage, à minuit, nous avons pratiqué la danse à même la chambre d’hôtel où nous logions. Notre première danse s’annonçait être un véritable fiasco… mais une grande surprise est arrivée! Avec l’ambiance du mariage, la magie du lieu et la chaleur des gens et le bonheur incroyable que nous avions, la danse s’est avérée à être un grand succès et un élément marquant de la soirée! On nous a même demandé un rappel immédiatement après avoir terminé la première fois. Ainsi, nous l’avons fait deux fois de suite! C’était magique.
Qu’avez-vous le plus aimé en organisant votre mariage ?
Nous avons vécu les préparatifs comme un projet de couple, où nous avons mis un peu de chacun de nous dans les moindres détails. Nous nous sommes amusés à créer un événement qui nous ressemblait. Voir le projet se réaliser comme nous l’avions espérer (en majorité) nous a procuré un sentiment d’accomplissement et de fierté.
Et le moins aimé ?
Les imprévus de dernière minute qui te mettent un stress de fou sur les épaules, surtout quand tu n’as pas prévu de plan B. Quelques exemples : un professeur de danse qui doit s’absenter de la ville et annuler nos cours très peu de temps avant le mariage, des commandes qui n’arrivent pas à temps, le DJ qui tombe malade…
Si c’était à refaire, que changeriez-vous ?
Nous nous y prendrions encore plus en avance. 9 mois de préparatifs se sont avérés pas si longs et cela passe très très vite… N’attendez pas le dernier moment !! Donnez-vous comme échéance 1 mois avant le mariage pour tout finaliser (ou presque). Autre chose : nous ferions une vidéo. Nous pensions que les photos seraient suffisantes pour nos souvenirs, mais avec toute l’émotion de cette journée, on en oublie de grandes parties malheureusement. Une vidéo pour revoir les rires, réécouter les mots, revivre l’ambiance… semble plus que précieux aujourd’hui en y repensant.
Note de la Sœur de la Mariée : je ne peux être un peu plus d’accord avec les conseils de Najma. Une vidéo est un souvenir impérissable de votre journée ! Je vous avais d’ailleurs expliqué tous les avantages d’avoir un vidéaste à son mariage dans cet article.
Les prestataires
- Photographe : Camille Marciano
- Robe de la mariée : Création Vézina
- Chaussures : Ted Baker
- Maquilleuse : Audrey Larose-Valade @makeuplashesaudrey
- Coiffeur : Simon Frédéric Doré @_simon_golden
- Costume du marié : Zara
- Nœud Papillon : Trumbull Rhodes
- Chaussures : Pegabo
- Montre : Daniel Wellington
- Bagues : Ecksand
- Fleurs : Que Passent Les Saisons
- Lieux des préparatifs : Hôtel Intercontinental de Montréal
- Lieux de la cérémonie et réception et traiteur : Soupesoup
- DJ : Balanze (Tadeo Catzin)
- Calligraphie : Imagine Joy
- Gâteau : La Fabrique Arhoma